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échange
13/02/2012 13:12
Billets en francs : échange possible jusqu’au 17 février 2012
Il reste jusqu’au 17 février 2012 pour échanger un certain nombre de billets en francs
Il est possible d’effectuer cette opération sur les billets suivants (ces billets n’ayant plus de valeur au-delà de cette date)
 
500 francs"Pierre et Marie Curie"
(équivalents à 76,22 euros),
200 francs "Gustave Eiffel"
(équivalents à 30,49 euros),
100 francs "Cézanne"
(équivalents à 15,24 euros),
50 francs "Saint-Exupery"
(équivalents à 7,62 euros),
20 francs "Debussy"
(équivalents à 3,05 euros).
Pour cette opération, il est nécessaire de se diriger vers les caisses des succursales de la Banque de France et auprès de l’Institut d’émission des départements d’outre-mer.
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grève
13/02/2012 13:10
Éducation nationale : GRÈVE CONTRE LA RÉFORME DE L’ÉVALUATION ET LES SUPPRESSIONS DE POSTES
À l’appel des syndicats, dont FO, environ 40% des enseignants ont cessé le travail pour exiger le retrait des projets de décret sur le changement du mode de notation des personnels et l’annulation des 14.000 suppressions d’emplois prévues en 2012.
Les enseignants se sont de nouveau mobilisés mardi pour exiger le retrait des projets de réforme de leur notation pédagogique et l’annulation des milliers de suppressions de postes prévues à la rentrée de septembre. Environ 40% des professeurs des écoles primaires, des collèges et lycées avaient répondu ainsi au mot d’ordre de grève lancé par la plupart des syndicats de l’Éducation nationale, dont FO.
Sans compter les multiples défilés organisés en province, ils étaient plus de 20.000 à battre le pavé parisien dans le cadre d’une manifestation nationale. « Une grève franche sur des revendications claires malgré la séquence politique actuelle dominée par la campagne présidentielle », s’est félicité Hubert Raguin, secrétaire général de la FNEC-FO, avant de souligner que « cette grève plus significative que celle du 15 décembre dernier montre, si besoin était, l’attachement des agents au service public et à leurs statuts ».
À propos des projets de décrets devant modifier leur mode d’évaluation, les personnels refusent que l’évolution de leur carrière soit livrée à l’arbitraire de leurs supérieurs hiérarchiques directs. « Le chef d’établissement prendrait le pas sur l’inspecteur d’Académie, qui note aujourd’hui la pédagogie des enseignants en toute impartialité. Et c’est inacceptable ! », tonne Hubert Raguin. Pour FO, « à l’instar des précédentes contre-réformes du gouvernement (lycées, autonomie des établissements, ECLAIR, Mastérisation), ces projets s’inscrivent, quoi qu’on en dise, dans la droite ligne des mesures d’austérité et de la RGPP visant toutes à réduire la masse salariale et à poursuivre la suppression de dizaines de milliers d’emplois publics ».
À la rentrée 2012, pas moins de 14.000 postes supplémentaires doivent être rayés de la carte scolaire dans le primaire et le secondaire. Au total, 80.000 emplois auront ainsi disparu en moins de cinq ans.
JOUR APRÈS JOUR DU MERCREDI 1 FÉVRIER 2012
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indice chomage
13/02/2012 13:09
Le chômage poursuit son envolée

Après la forte hausse enregistrée en novembre (+ 1,1 %),
le chômage a poursuivi son envolée en décembre.
2 874 500 demandeurs d’emplois catégorie A
4 872 900 demandeurs d’emploi toutes catégories confondues
Ainsi, selon les statistiques de Pôle emploi et de la Dares publiées le 25 janvier, 2 874 500 demandeurs d’emploi étaient, fin décembre 2011, inscrits en métropole en catégorie A (sans emploi et tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi), soit une hausse de 1,0 % et 29 700 personnes supplémentaires en un mois (données CVS-CJO).
Sur un an, le nombre des inscrits à Pôle emploi en catégorie A a augmenté de 5,6 %.
4 872 900 demandeurs d’emploi toutes catégories confondues
En décembre, en métropole, Pôle emploi dénombrait 4 270 700 demandeurs d’emploi en catégories A, B et C (personnes tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi), soit 0,6 % de plus que le mois précédent et 5,6 % de plus qu’il y a un an.
Cette hausse tient essentiellement à l’augmentation du nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et exerçant une activité réduite courte (catégorie B), qui progresse de 1,8 % sur le mois (+ 4,7 % en un an).
Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et exerçant une activité réduite longue(catégorie C) diminue quant à lui de 1,6 % (+ 6,1 % en un an).
Selon Pôle emploi et la Dares, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie D (sans emploi et non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, car suivant un stage, une formation ou malades) augmente de 2,3 % en décembre.
Quant aux demandeurs d’emploi de catégorie E (personnes non tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi, bénéficiaires d’un contrat aidé), leur nombre progresse de 2,1 % sur le mois.
Toutes catégories de demandeurs d’emploi confondues (A, B, C, D et E), 4 872 900 personnes étaient inscrites en décembre à Pôle emploi en métropole, un chiffre en hausse de 0,8 % par rapport au mois de novembre et de 4,9 % sur un an.
Forte hausse du chômage des seniors
Sur la base des inscrits en catégorie A, aucune tranche d’âge n’est épargnée par la remontée du chômage en décembre. Le nombre de chômeurs de 50 ans et plus progresse fortement, de 2,0 % sur le mois (+ 16,0 % sur un an).
Les jeunes de moins de 25 ans et plus sont aussi beaucoup plus nombreux à être sans emploi : + 1,3 %en un mois (+ 2,8 % en un an).
Enfin, les effectifs de demandeurs d’emploi entre 25 et 49 ans sont en hausse de 0,7 % (+ 3,2 % sur un an).
La part de chômeurs de longue durée progresse de 0,6 % en décembre, ce qui porte leur nombre à 1 619 600 (+ 6,2 % en un an). Ils représentent 37,9 % du total des demandeurs d’emploi des catégories A, B et C.
Baisse des entrées et hausse des sorties
En métropole, 502 000 personnes (données CVS-CJO) se sont inscrites en décembre à Pôle emploi en catégories A, B ou C, soit une baisse de 4,6 % en un mois (+ 3,2 % en un an).
Ce mois-ci, à l’exception des fins de mission d’intérim (+ 0,0 %) et des licenciements économiques (+ 5,7 %) tous les motifs d’entrées à Pôle emploi sont en baisse : fins de CDD (- 3,7 %), autres licenciements (- 4,2 %), démissions (- 7,5 %), premières entrées (- 3,3 %), reprises d’activité (- 0,7 %) et autres cas (- 7,3 %).
Les sorties du fichier des demandeurs d’emploi augmentent ce mois-ci.
460 900 personnes (données CVS-CJO) ont quitté Pôle emploi, soit une hausse de 1,0 % (+ 0,3 % en un an).
Les sorties pour reprises d’emploi déclarées, entrées en stage et radiations administratives progressent respectivement de 2,6 %, 19,3 % et 13,6 %. En revanche sont en recul les cessations d’inscription pour défaut d’actualisation (- 3,4 %) et les autres cas (- 4,1 %).
Les arrêts de recherche pour maternité, maladie et retraite sont stables en décembre.
Recul des demandeurs d’emploi percevant le RSA
Fin décembre, 508 000 personnes (données brutes) étaient inscrites, en métropole, en tant que demandeurs d’emploi en catégorie A avec des droits ouverts au titre du RSA, un nombre en hausse de 7,7 % sur un an. Ils représentent 17,5 % des demandeurs d’emploi de catégorie A.
Toutes catégories confondues, 694 800 demandeurs d’emploi perçoivent le RSA (+ 6,9 % sur un an).
DARES, Indicateurs n° 006, janvier 2012
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edito
13/02/2012 12:59

L’Éditorial de Jean-Claude Mailly
HAUSSE DE LA TVA : UNE ERREUR ÉCONOMIQUE ET UN DANGER SOCIAL
Nous ne commenterons pas l’aspect politique de l’intervention du président de la République. Cela relève de l’appréciation citoyenne, non syndicale.
Nous nous concentrerons sur quelques-unes des mesures annoncées.
La première est celle d’une augmentation, en octobre, de la TVA (augmentation de 1,6 point du taux moyen de 19,6%) et de 2 points de la CSG sur les revenus financiers, pour compenser une suppression de la cotisation patronale pour les allocations familiales entre 1,6 et 2,1 SMIC.
C’est – nous le confirmons – une erreur économique et un danger social. Erreur économique car tout est basé sur une volonté d’alléger le coût du travail pour être plus compétitif.
Les comparaisons avec l’Allemagne sont fausses et très largement incomplètes. N’oublions pas, par exemple, que l’Allemagne, dans l’industrie et l’agriculture, exploite à fond les productions dans les ex-pays de l’Est et qu’elle use et abuse de la directive détachement dans une logique de dumping social.
N’oublions pas non plus que le niveau de la protection sociale est plus faible en Allemagne et que les assurances privées y sont plus développées. Ainsi, 35% des travailleurs allemands ont recours (via des cotisations employeurs notamment) à des systèmes privés de retraites complémentaires, ce qui ne rentre pas dans le calcul des prélèvements obligatoires.
Augmenter la TVA c’est aussi prendre le risque de voir les prix augmenter et de peser à la baisse sur le pouvoir d’achat.
Enfin, sur le plan social, c’est fragiliser le financement des allocations familiales. Qui garantira que, demain, une part de la TVA ira encore aux allocations familiales ?
Rappelons que la meilleure garantie pour les travailleurs du maintien des régimes de protection sociale collective est l’existence d’un financement majoritaire par la cotisation (salaire différé), non sujet aux à-coups des décisions parlementaires ou gouvernementales opportunistes, idéologiques ou politiciennes.
De fait, seul le patronat se réjouit de cette mesure.
Concernant les accords dits « compétitivité-emploi », notons d’abord que le gouvernement renonce à faire passer une loi au forceps sous quelques semaines. Il renvoie à une négociation avec un délai de deux mois, ce qui nous mène fin mars.
Nous confirmons d’ores et déjà notre opposition à un dispositif dangereux à plus d’un titre :
il tendrait à remettre en cause la durée légale du travail ;
il ferait payer aux salariés la diminution d’activité de l’entreprise au nom du « travailler moins pour gagner moins » ;
il donnerait à l’accord d’entreprise la suprématie sur l’accord de branche ou la loi. C’est la logique anglo-saxonne au détriment de la logique républicaine.
Imposer une telle logique constituerait une forme de coup d’État social.
Au titre des annonces positives, nous mentionnerons la mise en place, dès février, d’une banque nationale pour l’industrie dotée d’un milliard d’euros, ce que nous demandons depuis longtemps. Pour autant nous ne voulons pas être codécideurs en la matière, chacun son rôle en démocratie.
Au final, il est clair, comme nous le disons depuis quatre ans, qu’on ne sortira réellement de la crise en France comme en Europe qu’en rompant avec l’austérité économique, salariale et sociale.
On ne sort pas d’une crise causée par le capitalisme libéral et toutes ses turpitudes par plus de libéralisme.
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compétitvité
13/02/2012 12:56
Les accords de compétitivité ont du plomb dans l’aile !
Pour célébrer le cinquième anniversaire de la loi Larcher, celle du 31 janvier 2007 qui impose une concertation préalable, voire une négociation, avant tout projet de loi social, Nicolas Sarkozy a fait un étrange cadeau aux partenaires sociaux.
Dans son intervention télévisée du 29 janvier, le président de la République a demandé aux syndicats et au patronat de négocier, dans les entreprises, des "accords compétitivité-emploi" permettant à celles-ci d’adapter le temps de travail à l’activité et de tourner la page des 35 heures.
Tout en garantissant le maintien de l’emploi, ces accords ont pour objet de demander aux salariés de choisir ce qu’ils entendent sacrifier, en situation de crise, en d’autres termes, selon la formule du chef de l’Etat "privilégier l’emploi sur le salaire ou le salaire sur l’emploi". Ce "travailler plus pour gagner moins" doit être négocié dans les entreprises, et recueillir, selon les termes de la loi de 2008, l’assentiment de syndicats représentant 30% des voix aux élections professionnelles.
Il "s’imposera à la loi et aux contrats individuels", ce qui signifie qu’un salarié ne pourra pas s’opposer à la modification de son contrat de travail résultant de cet "accord compétitivité emploi".
Dès lundi 30 janvier, François Fillon a écrit aux organisations syndicales et patronales - le Medef, trés hostile aux 35 heures, réclamait depuis longtemps de tels accords - leur "demandant d’engager sans attendre cette négociation de façon à aboutir dans les deux mois".
S’il n’y a pas d’accord, a indiqué le premier ministre qui a précisé que la durée légale hebdomadaire restait fixée à 35 heures, "nous prendrons nos responsabilités en déposant un projet de loi".
Cette réforme, annoncée dans la précipitation, à moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, pose un double problème sur la forme et sur le fond.
Une fois encore la méthode met en lumière une étrange conception du dialogue social de la part du président de la République. L’esprit de la loi Larcher est de donner du temps à la négociation, ce qui est contraire à toute volonté de passer en force et d’agir à la hussarde. De l’avis des syndicalistes, le sujet a été peu débattu lors du sommet social du 18 janvier. Et M. Sarkozy a été prévenu que les syndicats étaient hostiles à ces "accords compétitivité emploi".
François Chérèque a assuré, le 18 janvier, qu’il n’était "pas opposé à ce que la situation difficile de certaines entreprises puisse conduire à des négociations qui permettent de moduler le temps de travail en vue de sauvegarder l’emploi" mais il a noté que la réduction du temps de travail a justement "été utilisée à fond pendant la période de crise économique récente, permettant ainsi d’éviter de nombreux licenciements".
Le secrétaire général de la CFDT a clairement récusé "une déréglementation du temps de travail en vue de donner les moyens aux entreprises de modifier le temps de travail plus facilement, sans modification du contrat de travail". Philippe Louis, le président de la CFTC, a aussi jugé que "les accords de compétitivité, emploi contre salaire, ne nous paraissent pas de nature à restaurer la confiance entre les salariés et leur entreprise".
Le président de la République semble agir comme s’il avait la maîtrise entière du calendrier, la présidentielle n’étant en fait dans cette perspective qu’une formalité.
Un délai de deux mois signifie que les partenaires sociaux ont jusqu’à la fin mars pour négocier. Mais s’ils ne répondent pas à la demande présidentielle, quelle valeur peut avoir un éventuel projet de loi présenté alors à moins de trois semaines du premier tour de la présidentielle alors même que le Parlement ne siégera plus ?
Sur le fond, les syndicats sont hostiles à la mesure et brandissent l’exemple de l’usine Continental à Clairoix (Oise). Un accord avait été signé à la fin de 2007 prévoyant le retour à la semaine de 40 heures pour garantir la survie de l’entreprise jusqu’en 2012. Résultat : elle a fermé en 2010.
Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, réagira mardi 31 janvier lors du meeting organisé sur la retraite à 60 ans mais il est farouchement opposé à cette mesure qu’il assimile à un chantage, ouvrant la porte à une "déréglementation du temps de travail".
Lundi 30 janvier, sur France Info, Jean-Claude Mailly a dénoncé ce dispositif qui permettrait "qu’au niveau de l’entreprise, quelle qu’elle soit, on puisse déroger à la loi", y voyant "la fin du modèle de négociation lié à la République". "On glisse vers un modèle à l’anglo-saxonne, entreprise par entreprise, a ajouté le secrétaire général de FO, et ça c’est bougrement dangereux".
La CFDT n’a pas été en reste. Dans une réaction trés vive aux propos de M. Sarkozy - des "mesures inefficaces, précipitées et injustes" -, elle "demande que syndicats et patronat aient le temps de négocier sans précipitation. La compétitivité ne peut se réduire à une approche uniquement du temps et du coût du travail, sans protection pour les salariés.
Il est hors de question, pour la CFDT, de remettre en cause les 35 heures comme durée légale du travail". Quant au secrétaire général de l’Unsa, Luc Bérille, il estime que "prétendre renforcer la compétitivité via la réduction du coût du travail et l’augmentation de la flexibilité est une vision réductrice et dangereuse". En clair, la négociation réclamée par le président a du plomb dans l’aile. Et M. Thibault pourrait proposer, mardi, aux autres syndicats, une réunion de l’intersyndicale pour riposer à M. Sarkozy. Mais en période électorale, la dite-riposte a aussi du plomb dans l’aile.
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