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inflation 2011
20/01/2012 14:46
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revalorisation du smic
20/01/2012 12:18
ASSISTANTES MATERNELLES : revalorisation du SMIC au 1er janvier 2012
Le SMIC a été revalorisé au 1er janvier, passant de 9,19 euros à 9,22 euros brut de l’heure.
→ http://www.synam-spe.fr Votre salaire minimum passe donc de 2,59 euros à 2,60 euros brut, soit 2,02 euros net (France métropolitaine hors Alsace Moselle) ou 1,98 euros (Alsace Moselle).
Par ailleurs, le taux du minimum garanti, qui sert de base de calcul pour déterminer le montant minimal de vos indemnités d’entretien augmentera à 3,44 euros.
Par conséquent, l’indemnité d’entretien minimale due pour 9 heures d’accueil s’élèvera, à compter du 1er janvier 2012, à 2,93 euros (85 % du minimum garanti).
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déclaration confédérale
20/01/2012 12:13
DÉCLARATION DE LA COMMISSION EXÉCUTIVE CONFÉDÉRALE DU 19 JANVIER 2012
Face à l’augmentation importante du chômage, la Commission exécutive confédérale prend acte de certaines décisions gouvernementales le 18 janvier qui, tout en étant insuffisantes et entraînant un redéploiement de moyens, répondent (parfois partiellement) à certaines demandes de Force Ouvrière (chômage partiel, banque nationale pour l’industrie, directive détachement, crédits supplémentaires pour l’insertion des demandeurs d’emploi, prolongation de la R2F).
Ces éléments d’urgence ne sont, toutefois, pas de nature à retourner la situation économique et sociale, la crise du système capitaliste perdurant au niveau international, européen et national.
D’autres décisions sont condamnables comme l’exonération de cotisations patronales. Les 1.000 postes à Pôle Emploi sont, par ailleurs, insuffisants en nombre et sont des emplois précaires.
D’autres revendications demeurent entières (augmentation des salaires, AER, arrêt de la RGPP, notamment).
Par ailleurs, la Commission exécutive confédérale confirme que la volonté de réduire le coût du travail est une erreur économique et sociale, que Force Ouvrière entend préserver le pouvoir d’achat des salaires, allocations, pensions, retraites et l’intégralité d’une protection sociale collective solidaire et égalitaire. Elle rappelle son opposition à toute fiscalisation rampante.
La Commission exécutive confédérale confirme également son opposition à toute mécanique d’accord compétitivité-emploi qui ferait payer aux salariés une crise ou des difficultés dont ils ne sont pas responsables.
Sur ces deux derniers points, la Commission exécutive confédérale appelle les travailleurs à la plus extrême vigilance, rappelle l’attachement indéfectible de Force Ouvrière à la liberté et à l’indépendance syndicale et la nécessité de lutter contre toute mesure de rigueur ou d’austérité socialement et économiquement destructrice en France comme en Europe.
Adoptée à l’unanimité
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sommet social
20/01/2012 11:56
QUE RETENIR DU « SOMMET SOCIAL » DE L’ÉLYSÉE ?
Lors de sa réunion avec le patronat et les syndicats, le Chef de l’état a présenté quelques mesures censées lutter contre l’hémorragie de l’emploi. Reste à savoir si elles seront efficaces vu que sa politique budgétaire et économique ne change pas.
Hier, lors de son « sommet social », Nicolas Sarkozy s’est contenté de présenter quelques mesures immédiates pour tenter d’endiguer l’envolée du chômage, en insistant sur leur montant total qui s’élèverait à environ 430 millions d’euros… par redéploiement de crédits publics existants.
La plus importante doit permettre d’ici fin janvier d’augmenter l’effort financier de l’Etat en faveur du chômage partiel à hauteur de 100 millions, auxquels s’ajouteront 40 millions dédiés aux formations de ces salariés placés momentanément en activité partielle.
Il a indiqué que cette enveloppe pourrait être abondée par les fonds paritaires de gestion de la formation professionnelle. Une avancée timide par rapport aux demandes exprimées par les syndicats, en particulier par FO, qui lui a fait remarquer qu’un pays comme l’Allemagne consacre dix fois plus d’argent public à ce genre de dispositif (6 milliards contre 600 millions en France). La deuxième mesure repose sur l’exonération totale de cotisations patronales pendant les six premiers mois d’embauche d’un jeune par les très petites entreprises (100 millions).
Ce type de dispositif avait été déjà mis en place en 2009 avant d’être abandonné du fait de son coût très élevé.
Pour les chômeurs sans aucune activité depuis au moins deux ans (environ 250.000 personnes), Pôle Emploi est appelé à leur consacrer toute l’attention nécessaire afin de leur trouver au plus vite soit un emploi, soit une formation (150 millions d’euros).
L’engagement d’aider les chômeurs de longue durée à retrouver une activité professionnelle n’a rien de nouveau puisque le Chef de l’Etat l’avait déjà promu en février 2011… avec les résultats que l’on connaît vu le manque de moyens et l’absence d’une politique de relance économique digne de ce nom.
Le service public de l’emploi pourra par ailleurs disposer de 39 millions d’euros supplémentaires devant lui permettre de recruter mille agents contractuels en CDD et de faire ponctuellement face à l’afflux de chômeurs.
Au-delà de leurs caractères précaires, ces embauches risquent encore d’être en deçà des besoins de l’organisme où chaque agent doit suivre aujourd’hui plus de 150 chômeurs.
Pour le reste, M. Sarkozy s’est bien gardé d’évoquer frontalement les sujets qui fâchent les syndicats (voir notre article du mercredi 18 janvier 2012). « S’agissant de la "TVA sociale", si le président s’est refusé à utiliser la formule, il n’a pas renoncé à cette idée d’une réduction partielle de la cotisation patronale "Allocations familiales" qui devra être financièrement compensée par l’impôt. Les parlementaires seront consultés sur cette "réforme" par le Premier Ministre dans les prochains jours », a précisé la délégation FO conduite par Jean-Claude Mailly, à l’issue de la réunion.
Quant aux « pactes compétitivité-emploi », il n’a pas du tout abordé la question.
JOUR APRÈS JOUR DU JEUDI 19 JANVIER 2012
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lejaby
20/01/2012 11:51
FO INSISTE SUR L’URGENCE POUR L’EMPLOI
Lejaby et sommet « social » Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a appelé ce matin à une intervention urgente de l’Etat pour que des solutions soient trouvées et mises en oeuvre pour les 255 salariés du fabricant de lingerie Lejaby dont le licenciement est annoncé.
Pour Jean Claude Mailly c’est "un véritable drame".
"L’urgence pour les salariées concernés (...) c’est de pouvoir manger et là il faut tout de suite retrouver des solutions pour elles" a t il déclaré sur Canal + ce matin, et "il va falloir mettre de l’argent d’une manière ou d’une autre, l’Etat doit intervenir aussi, tout le monde doit intervenir". Interrogé par ailleurs sur le sommet social de la veille a l’Elysée, il estimé que les syndicats avaient "engrangé une série de choses" considérant cependant que cela "ne vas pas modifier fondamentalement la situation économique et sociale".
Pour lui, l’explosion du chômage en lien avec la crise économique comme la situation de Lejaby ne résultent pas "d’un problème de TVA en France" mais d’un "problème global au niveau international et européen" de coût qui n’intègre pas les critères sociaux et environnementaux. FO a d’ailleurs à nouveau insisté sur cette question lors du sommet, mettant en cause le système économique libéral qui l’emporte sur toute autre considération au plan international comme les insuffisances de lUnion européenne.
Concernant l’emploi, Jean Claude Mailly a souligné les mesures d’urgence pour l’emploi annoncées, d’un montant de 430 millions d’euros, dont certaines répondent à des demandes de FO tout en notant que les sujets sur lesquels FO avait prévenu de son opposition, la TVA sociale et les accords compétitivité-emploi, n’ont pas été abordés, le Président de la République renvoyant à une intention ultérieure.
Une augmentation de la TVA de 2 points n’est "pas acceptable" pour le secrétaire général de FO. "L’homéopathie, ça ne marche pas quand vous êtes vraiment malade", a-t-il commenté à propos des accords compétitivité-emploi, "mesure libérale" présentée selon lui comme un faux remède à "une crise liée à l’ultralibéralisme".
JOUR APRÈS JOUR DU JEUDI 19 JANVIER 2012
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